La concurrence dans les transports urbains en 2020 et sur quinze ans
Chaque année depuis 2005, l’UTP étudie les évolutions du marché du transport urbain français (hors Île-de-France) en suivant les appels d’offres et les changements de mode de gestion de ses réseaux adhérents.(1)
En 2019, l’UTP avait recensé 35 appels d’offres dont 15 avait abouti à un changement d’opérateur (2). En 2020, la crise sanitaire a conduit à reporter la tenue d’appels d’offres initialement prévus. Ainsi, huit contrats qui arrivaient à échéance en 2020 ont été prolongés par avenant. Deux procédures ont été menées à leur terme en 2020 et ont conduit, chacune, au renouvellement de l’opérateur sortant.
Un marché dynamique
La tonicité du marché devrait reprendre dans les années à venir : 24 appels d’offres devraient en effet être conduits en 2021 et 16 en 2022. Sur quinze ans, 257 appels d’offres ont eu lieu sur le marché français et 75 (soit 28%) ont abouti à un changement d’opérateur.
Une stabilité des modes de gestion
Concernant les modes de gestion, 85 % des réseaux ont aujourd’hui recours à la gestion externalisée et principalement à la Délégation de service public (DSP).
Sur 15 ans, 17 réseaux adhérents ont changé de mode de gestion : six réseaux exploités en gestion déléguée (DSP) sont passés en gestion directe (EPIC ou Société publique locale) ; neuf réseaux exploités en gestion déléguée sous forme de SEM sont passés en gestion directe (EPIC ou Société publique locale) et deux réseaux sont passés de la gestion directe à la gestion déléguée (DSP).
Pour en savoir plus, consulter la note « Concurrence dans les transports urbains en 2020 et sur quinze ans».
- L’étude porte cette année sur les 154 réseaux urbains adhérents à l’UTP hors Île-de-France au 01/01/2021. Le périmètre de l’étude porte sur les contrats qui ont débuté entre le 01/01/2020 et le 31/12/2020 ; les contrats ayant débuté au 01/01/2021 ne sont donc pas inclus.
- Note « Concurrence dans les transports urbains en 2019 et sur quatorze ans ».